Comment faire communiquer deux logiciels d'ingénierie ?
Dans un contexte de transition en entreprise ou pour l’intégration d’un nouveau logiciel, la communication entre les programmes informatiques est une préoccupation centrale dans les processus industriels et tertiaires.
Comment maîtriser les évolutions et gagner en efficacité ?
Étudier le contexte et le besoin
La première étape indispensable pour cibler la problématique
Aligner les scénarios utilisateurs, les spécifications fonctionnelles et les besoins métiers pour assurer une continuité entre les outils implique souvent une analyse approfondie. Il faut :
– Énumérer les business needs d’échanges, enregistrés dans une documentation de référence.
– Étudier les modèles de données, les API (les interface techniques des logiciels en question), les workflows fonctionnels…
– Élaborer le cahier des charges fonctionnels en énumérant les besoins de chaque types d’utilisateurs (Qui s’en sert ? Quand et pourquoi ?)
Rechercher la solution technique optimale
Pour assurer un développement fluide et adapté en écrivant les spécifications correspondantes
Une fois la problématique identifiée de nombreux paramètres techniques sont à prévoir ! Voici une liste non-exhaustive de travaux à conduire suivant les différents cas rencontrés :
– Établir les moyens de communication à créer (entre les bases de données directement, échanger des fichiers, créer un middleware ou logiciel supplémentaire intermédiaire qui interprète les données…)
– Créer le mapping des données, c’est à dire les correspondances entre les données des logiciels en question, pour gérer les différents formats et structures, types, conversions diverses, énumérations différentes, données qui n’existent que d’un côté…
– Gérer l’environnement existant et notamment, toutes les données précédemment enregistrées de part et d’autre.
– Contrôler et valider les données et les échanges une fois le mécanisme en place.
– Customiser les outils tenants et aboutissants.
– Créer un workflow technique de travail pour les différents profils d’utilisateurs, incluant la création de données.
– Choisir de quels cotés les données sont gérées / en lecture seule.
– Etc.
Bien définir les rôles de conception et d'utilisation
Border les besoins et les responsabilitées
Chaque projet implique une maîtrise de la responsabilité de la technique ou de la donnée. Une répartition claire des rôles facilite les échanges entre les acteurs et évite les impasses de communication.
Qui peut être responsable si un problème survient ?
– Les utilisateurs
– Les intégrateurs
– Les éditeurs de logiciels
S'assurer que l'outil créé correspond au besoin
Et qu'il atteint la qualité attendue !
Différents moyens sont applicables pour éviter la fausse route et préserver les trois points éssentiels dans un projet : la qualité, les coûts et les délais :
– Des scénarios d’utilisations sont écrits pour vérifier la cohérence entre ce qui est développé et ce qui est attendu tout au long du projet.
– Plusieurs phases de tests avec les deux logiciels sont à faire, notamment en pré-production avant la mise en production.
– Il faut établir les Traces (verbeuses à des fins de débogage) et Logs (Journal d’évènement en fonctionnement nominal), dans les deux sens de communication, et en temps réel.
– Le cahier de recette est indispensable pour cibler les points bloquants et valider le produit à la livraison
Lancement du projet
C'est partit !
Une fois le projet lancé, sa réussite est liée à divers sujet, comme par exemple :
– L’implication des personnes liée à la conduite du projet (chef de projet, utilisateurs référents, interlocuteurs chez les prestataires…)
– La conservation de l’équilibre qualité/coût/délais.
– Le suivi de l’avancement et sa communication (fonction du projet, des interlocuteurs, de l’urgence…)
– La conduite du changement / management de transition.
Choix de prestataires : Comment choisir ?
En premier lieu, vous pouvez vous adresser aux éditeurs de logiciels présents dans l’environnement cible qui peuvent vous aider à établir les détails techniques. Cela implique tout de même une organisation sans faille et une gestion de projet complexe qui implique plusieurs acteurs. Cette organisation et sa gestion peut être assurée par un tiers comme THOT Consulting.
Ensuite, les cabinets spécialisés sont adaptés pour assister les entreprises et réaliser le développement et la maintenance. Dans ce cas, il est nécessaire de s’assurer que ceux-ci connaissent les logiciels et/ou le contexte a minima. Souvent, il faut les deux.
⇒ Nous pouvons vous aider : THOT Consulting a déjà traité ce type de problématiques à plusieurs reprises (entre un PLM et un logiciel de schématique, par exemple).
À noter que le processus décrit dans cet article est un modèle systémique éprouvé et applicable dans de nombreux domaines industriels et tertiaires.
Vos questions, nous pouvons y répondre !
Écrivez-nous :
contact@thot-consulting.com
Comment optimiser le flux de travail ?
Comment prévoir et conduire la maintenance ?
Quels choix pour l’interface et l’expérience utilisateur ?
Le choix des technologies est-il vraiment un casse-tête ? Comment penser aux spécifications des interfaces dans les cahier des charges ?
Comment fédérer les utilisateurs ?
